S et H jouent à chat dans un jardin public. elles courent, S devant H. Le sol bouge et se débrouille pour cacher S de plus en plus, c’est-à-dire faire un mur de terre avec de l’herbe dessus. Puis elles s’amusent à sauter sur les coins de rectangles d’herbe. Le but est de passer au travers du sol et elles y arrivent. Elles sautent ainsi car je pense qu’elles savent qu’en dessous se trouve un réseau de souterrains (dangereux mais elles ne le savent pas). Ces souterrains sont éclairés comme par la lumière du jour mais ne sont pas éclairés. Ils sont tapissés d’herbe et de mottes de terre couvertes d’herbe. On y trouve quelques bestioles monstrueuses comme un loup-garou. Celui-ci croupit dans un coin et a l’air d’avoir faim, de s’ennuyer ferme et de regretter sa nature, ce qui ne l’empêche pas d’être agressif. Les murs du souterrain sont très minces (cinq à dix centimètres). Il communique avec une ferme ancienne mal famée et délabrée qui est dans le jardin. Il y fait toujours noir et dedans on peut y trouver, à l’étage, un fantôme qui se « matérialise » du sol. Quand je l’ai rencontré, j’ai aussitôt fuit par une porte donnant sur l’échelle extérieure. Je suis allé chercher des potes et de l’eau bénite pour y retourner la nuit.